• L’édito de Mably de Mai 2009 nous présentait un nouvel outil de travail un peu particulier, une alternative à l’acquisition d’un véhicule thermique communal, estimé à 30 000 €.

    Scoubidou, un cheval, devait témoigner de l’exemplarité des services municipaux dans la continuité de la dynamique de développement durable, en lien avec la démarche d’Agenda 21.

    L’animal, plein de bonne volonté, est utilisé, au début, par une équipe des services techniques pour l’entretien des espaces verts, des espaces en gore, trottoirs et placettes, du nettoyage des corbeilles, du ramassage des papiers ainsi que des petites réparations de mobilier urbains…

    Si cette solution alternative à un véhicule à moteur thermique permet de réduire les émissions de CO2 générées par l’activité des services communaux, Scoubidou réduit aussi la rentabilité des employés communaux.

    En bon cheval de trait, de race comtoise, Scoubidou est lent, très lent !

    Aujourd’hui il est utilisé uniquement pour le ramassage de quelques ordures, au bourg, la commune ayant fait finallement l’acquisition d’un véhicule pour les autres tâches.

    Coût  de  Scoubidou:

    Achats  du cheval, de la cabane, d’un abri pour le matériel, d’un porte outil et de remorques adaptées : 17 950 €

    Coût de la formation du personnel : 6000 €

    Une belle boulette pour la commune avec un véhicule hippomobile !


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    fr2001 C’est l’histoire d’un maire, qui ne peut accéder à sa mairie. Déjà en fauteuil roulant, lors de son élection,  l’élu sollicite sa secrétaire pour lui porter des dossiers, dans un bureau improvisé dans la salle des fêtes.

    2013 C’est l’histoire d’un maire bien valide, qui n’hésite pas à dépenser quelques millions d’Euros, dont 15 m2 de vitraux, pour son nouvel Hôtel de Ville, passant outre l’objectif de 2015 concernant l’enjeu de l’accessibilité de la personne handicapée dans la vie de la commune. Les portes d’entrée, s’ouvrant sur l’extérieur, répondent aux normes de sécurité au niveau incendie, mais elles ne s’adaptent pas aux personnes à mobilité réduite.

    Si dans le premier cas, A Saint Hilliers, une bourgade de 410 habitants de Seine et Marne, le conseil municipal réalisera le projet d’aménagement.

    Dans le second cas, les personnes handicapées devront utiliser l’interphone pour signaler leur présence et attendre par tous les temps qu’une secrétaire vienne leur ouvrir la porte. Un conseiller municipal et le directeur technique avoueront qu’ils n’ ont pas« pensé à ça » lors de la conception du bâtiment.

    Mais ils ajouteront « On est à Mably ! »

     Mably, une petite bourgade de plus de 7600 habitants qui tend à s’accroître  !


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  • Les œuvres de Kim En Joong sont représentatives du paysagisme abstrait, ses toiles non figuratives, nourries de notions techniques neuves sur l'espace et la perspective, imposent un dépaysement, « point de départ d'une quête du mystère divin ». 

    En 1946 la famille de Kim En Joong s'installe à Taejon. C'est à l’âge de 6 ans que  Kim En Joong  découvre  la couleur dans les imprimés abandonnés par les japonais qui viennent de quitter la Corée. Etudiant  à Taejon,  il commence à pratiquer la calligraphie. A dix sept ans, il suit  les cours libres de dessin du lycée et prépare le concours d'entrée à l'école des beaux-arts de Séoul où il est admis en 1959.

    Kim En Joong est mobilisé en 1963 comme lieutenant d'infanterie.  De retour du front, il reprend la peinture avec la nature pour thème principal : oiseaux, fleurs, etc.

    images (2)Libéré des obligations militaires en 1965, il obtient un poste d'assistant en cours de dessin du petit séminaire catholique de Séoul où il découvre le catholicisme. 

    Kim En Joong arrive en Europe en 1969. D'abord étudiant en philosophie en Suisse, puis novice au couvent des dominicains de Fribourg, il est encouragé dans la religion catholique et soutenu dans son talent de peintre par les pères Pfister et Geiger, qui lui conseillent d'aller à Paris et facilitent son transfert pour continuer sa vie d'apostolat et d'artiste peintre.

    Les oeuvres, peintures et vitraux,  du Père Kim  sont exposées en Europe et dans le monde, dans les galeries des capitales et les musées ainsi que dans les édifices religieux, églises, couvents et les monastères. 


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