« La nature est notre outil de travail, la biodiversité notre capital…

Personne n’a intérêt à la dégrader » !

Depuis 10 ans, la capacité agricole de produire de la France a baissé. Les importateurs peuvent se frotter les mains, le marché français sera de plus en plus à leur portée !

Multiplication des contrôles, décisions inadaptées, jugements biaisés, empilement de mesures incompréhensibles et inapplicables, voilà le quotidien décrit désormais par nos agriculteurs.

L’annonce, sans concertation, la semaine dernière, d’un projet de classement de 38 communes supplémentaires de la Loire, en zones vulnérables aux nitrates, a déclenché dimanche soir, devant la Sous- Préfecture de Roanne, un rassemblement solidaire de nos agriculteurs.

La FDSEA et les JA s’opposent à ces zonages, notamment parce que cette nouvelle proposition de révision des zones vulnérables s’appuie sur des critères d’eutrophisation des eaux,  « infondés et au-delà de la réglementation européenne ».

« Tant d’efforts ont déjà été réalisés dans les zones « nitrates », tant d’agriculteurs ont investi pour toujours faire mieux. Cette nouvelle carte de zonage sanctionne encore, plutôt que d’encourager ».

En plus des nitrates, il leur est reproché aujourd’hui une trop grande quantité de phosphore.

Il nous est précisé que Mably ne serait pas impacté par ce nouveau zonage reposant sur une agriculture très respectueuse de l’environnement. Cependant, des communes comme Briennon (ou d’autres du secteur de Charlieu), pratiquant tout autant une agriculture extensive se verrait classer sur leur simple taux de phosphate.

Comme chacun le sait, le phosphate n’est pas issu de l’agriculture mais provient  de résidus de lessive et autres produits ménagers que l’on retrouve en sortie de station d’épuration.

Un amalgame de la part du gouvernement ? Toutes ces décisions « environnementales » aboutiront-elles sur un plan social de l’agriculture… sans le dire ! ?